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NEWSREFLEX

11 avril 2009

drame dans le metro

Un voyageur poussé sous une rame de métro à La Défense, un SDF arrêté



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Un voyageur poussé sous une rame de métro à la station de métro Grande Arche à La Défensea été grièvement blessé vendredi matin et une personne a été placée en garde à vue "pour tentative d'homicide", a-t-on appris de sources policières et judiciaire.

Un voyageur poussé sous une rame de métro à la station de métro Grande Arche à

La Défense a été grièvement blessé vendredi matin et une personne a été placée en garde à vue "pour tentative d'homicide", a-t-on appris de sources policières et judiciaire.

La victime, un homme d'une quarantaine d'années, transportée par hélicoptère à l'hôpital Beaujon de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), se trouvait toujours dans un état "grave" vendredi après-midi.

L'incident a eu lieu à 11H30 et l'homme a pu être évacué à environ 13H20, a indiqué la direction départementale de la sécurité publique des Hauts-de-Seine (DDSP 92).

"La victime, violemment poussée par une autre personne, s'est retrouvée coincée sous la rame du métro", a ajouté la DDSP 92.

Un SDF de 34 ans a été interpellé et placé en garde à vue pour "tentative d'homicide" peu après l'incident, ont indiqué des sources policière et judiciaire.

Selon une source proche de l'enquête, il n'a pas reconnu les faits mais il est mis en cause par la vidéosurveillance.

Il s'agirait d'un "acte gratuit", la victime et son agresseur présumé n'ayant pas eu d'altercation avant l'incident, a ajouté cette source.

Il s'est produit sur la ligne 1 (Grande Arche de la Défense- Château de Vincennes) du métro parisien, sur un quai en direction de Paris.

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11 avril 2009

réforme du travail

Le PS dénonce une décision "dont la logique est de réduire les pouvoirs du Parlement", après que la réforme du travail législatif, qui met en place un "temps global" programmé des débats, a été validée.

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L'opposition voit dans le "temps global" une grave remise en cause du droit d'amendement (Sipa)

Une véritable régression". C'est ainsi que le député PS Jean-Jacques Urvoas a qualifié vendredi 10 avril la décision du Conseil constitutionnel de valider l'encadrement de la durée du temps des débats à l'Assemblée ("temps global").

Restrictions


L'élu, l'un des principaux orateurs du groupe PS lors du débat, estime notamment que cette décision "s'inscrit dans la continuité d'une révision constitutionnelle dont la logique est de réduire les pouvoirs du Parlement en organisant de véritables régressions sur des points fondamentaux, comme le droit d'amendement".
"Silencieux sur les aspects les plus régressifs du texte, comme le temps guillotine (ou temps global, ndlr), le Conseil constitutionnel est revenu en revanche sur les quelques rares avancées de la loi organique, en restreignant l'obligation d'accompagner les projets de loi d'études d'impact ou en imposant la présence du gouvernement lors du vote des textes en Commission", a ajouté Jean-Jacques Urvoas.


Le Conseil constitutionnel
a en effet validé jeudi l'essentiel de la loi organique réformant le travail législatif, qui institue une procédure de "temps global" pour l'examen des textes, selon un communiqué diffusé par l'institution.
Saisis de plein droit comme sur toute loi organique, mais aussi par le PS, les "sages" ont validé les articles 17 à 19 de ce texte d'application de la révision constitutionnelle du 23 juillet dernier. Ces articles, qui avaient provoqué une grave crise lors du débat à l'Assemblée, donnent la possibilité aux règlements des assemblées d'instituer "une procédure impartissant des délais pour l'examen d'un texte". L'opposition voit dans ce "temps global", qualifié de "guillotine", une grave remise en cause du droit d'amendement, alors que la majorité présente cette procédure comme un moyen de "rationnaliser" les travaux des assemblées.
Le Conseil a en revanche censuré le dernier alinéa de l'article 13, qui limitait le droit d'accès du gouvernement aux travaux des commissions. Il a aussi annulé l'article 14, qui renvoyait au règlement des assemblées la faculté d'imposer au gouvernement l'élaboration d'études d'impact sur ses amendements.


Des dispositions invalidées


Les "sages" ont en outre invalidé plusieurs dispositions du chapitre sur les études d'impact qui devront désormais accompagner les projets de loi. Au nom du respect de la séparation des pouvoirs, le gouvernement ne sera pas obligé d'informer le Parlement dans ses études d'impact des orientations et du délai de publication des décrets d'application des lois. En cas de recours à la procédure des ordonnances, le gouvernement ne sera pas contraint de faire connaître à l'avance leur teneur.
Le Conseil a par ailleurs jugé non conformes deux dispositions relatives à l'application du nouveau droit de résolution prévu par l'article 34-1 de

la Constitution. Une

proposition de résolution ne pourra pas être rectifiée après son inscription à l'ordre du jour.
Le feu vert du Conseil constitutionnel va permettre aux deux assemblées de modifier leur règlement. Le débat sur la proposition de résolution modifiant le règlement de l'Assemblée est prévu du 5 au 7 mai. Dans sa proposition de résolution, le président de l'Assemblée Bernard Accoyer suggère de donner à chaque président de groupe le droit de s'opposer à la mise en oeuvre de la nouvelle procédure du "temps législatif programmé" si le gouvernement veut faire voter un texte en urgence. Cette proposition vise à rendre "moins habituelle" la procédure accélérée.

 

11 avril 2009

Algérie

Bouteflika réélu avec 90,24% des voix



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Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a obtenu comme prévu un troisième mandat de cinq ans, avec 90,24% des suffrages exprimés, a annoncé vendredi le ministre de l'Intérieur Noureddine Yazid Zerhouni. Le taux de participation s'est élevé à 74,54% malgré les appels au boycott de l'opposition et des islamistes.

M. Bouteflika a salué "le sens civique du peuple algérien" et la "confiance précieuse" qu'il lui a témoignée. "Il s'agit véritablement d'une leçon éloquente de la démocratie", a-t-il déclaré à la radio d'Etat. Les résultats "expriment sincèrement l'attachement des Algériens à leur patrie et leur volonté libre de choisir leur président", a-t-il ajouté.

Le président français Nicolas Sarkozy a adressé ses "chaleureuses et amicales félicitations" à M. Bouteflika et s'est dit "attaché à la construction d'un partenariat d'exception entre

la France

et l'Algérie". Le département d'Etat a, de son côté, fait savoir que les Etats-Unis étaient impatients de poursuivre leur collaboration avec l'Algérie.

Le ministre de l'Intérieur a affirmé que le scrutin avait été marqué par six attentats et qu'un policier avait été tué dans l'une des attaques. Aucun autre détail n'a été diffusé dans l'immédiat sur ces actes commis, selon M. Zerhouni, par des terroristes. Les jours précédant le vote, quatre attentats et attaques ont tué cinq membres des forces de sécurité, selon les autorités locales.

Quelque 20,6 millions d'Algériens étaient appelés aux urnes jeudi. En 2004, Abdelaziz Bouteflika avait été réélu avec 83,49% des voix et une participation nationale de 57,38%. En 1999, il avait obtenu 73% des suffrages. Le président âgé aujourd'hui de 72 ans, et qui a connu de souffert de graves problèmes de santé ces dernières années, a fait modifier

la Constitution

l'année dernière pour pouvoir briguer un troisième mandat.

M. Bouteflika a axé sa campagne électorale sur la promesse de poursuivre sa politique de réconciliation et de reconstruction. De nombreux Algériens lui sont reconnaissants d'avoir largement pacifié le pays après la décennie sanglante de l'insurrection islamiste, déclenchée par l'annulation du scrutin de 1992 en passe d'être remporté par le Front islamique du salut (FIS, aujourd'hui dissous). Officiellement candidat indépendant à sa propre succession, il était soutenu par le gouvernement ainsi que les organisations syndicales et patronales.

Ses cinq adversaires en lice ne possédaient quasiment aucune chance de le battre, malgré leurs appels à plus de démocratie et un meilleur partage des recettes du pétrole et du gaz. M. Bouteflika a pour sa part promis de créer trois millions d'emplois grâce à un vaste programme d'investissement et laissé entendre qu'il était disposé à amnistier les islamistes qui renonceraient à la violence, comme cela a été le cas avec la loi sur la concorde civile et sur la paix de 1999.

Si Alger a affirmé que le vote s'était déroulé dans de bonnes conditions jeudi, Jelloul Joudi, chef de campagne de la candidate du parti trotskiste Louisa Hanoune, arrivée deuxième avec 4,22% des voix, a dénoncé "beaucoup de fraude".

Le Front des forces socialistes (FFS) qui avait boycotté le scrutin, a dénoncé vendredi "une fraude massive, généralisée et à ciel ouvert", "une nouvelle imposture autoritaire".

Se fondant sur des informations recueillies par les militants et les élus du parti, les amis des syndicats et des associations autonomes et "recoupés par les chiffres de sources amies" non précisées, le FFS estime dans son communiqué que le taux réel de participation à la présidentielle n'a pas dépassé les 18%. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, de gauche et ayant boycotté aussi), affirme également que le taux réel de participation est largement inférieur aux chiffres officiels.

10 avril 2009

Tragique libération d'un voilier français


au large de la Somalie: un otage français tué lors d'un échange de tirs entre pirates et forces spéciales

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C’est l’armée française qui a mené l’opération destinée à libérer les otages français sur le voilier la Somalie. Deux pirates ont été tués, les trois autres faits prisonniers."Tanit", dans le golfe d’Aden, au large de

Un otage français retenu à bord du voilier français capturé samedi dernier par des pirates somaliens dans le golfe d'Aden, a trouvé la mort lors de l’opération de libération

Les quatre autres otages, dont un enfant, "sont sains et saufs", précise le communiqué de la présidence. Deux pirates ont été tués, les trois autres faits prisonniers. La victime est le propriétaire du voilier et le père de l'enfant.

 

 

P970359D892932G_apx_470__w_ouestfrance_Hervé Morin ministre de la défence a affirmé qu'une enquête était "en cours" pour determiner les circonstances exactes de la mort de Florent Lemaçon âgé de28 ans , originaire de Saint Armel (presqu'île de Rhuys

Des négociations avaient été engagées jeudi avec les pirates."Etant guidés par la volonté permanente de préserver la sécurité des otages, nous nous étions fixés comme ligne rouge qu'en aucun cas nos compatriotes, ne puissent être débarqués au Puntland", a-t-il affirmé, notant que les instructions de Nicolas Sarkozy "étaient particulièrement claires: aucun Français ramené à terre car sinon, tout Français embarqué pourrait être en situation critique".

"Les négociations ne donnant rien, le bateau se rapprochant des côtes, et après un ultime avertissement qui est resté sans effet, il a été donné l'ordre hier (jeudi) d'immobiliser le bateau, ce qui a été fait par un tir pour faire tomber les voiles. Cette action a permis d'ouvrir une nouvelle phase de négociations. Au cours de ces 48 heures, nous avons fait aux pirates toutes les propositions possibles pour qu'ils nous rendent nos compatriotes sains et saufs, jusqu'à l'échange de la mère et de l'enfant contre un officier, ce qui a été refusé", a assuré le ministre.

"Les écoutes montraient un durcissement très net de la position des pirates qui évoquaient de manière plus insistante l'exécution des otages et la destruction par explosifs du bateau et leur volonté infléchissable de se rapprocher des côtes", a-t-il souligné.

"Nous leur avons même proposé une rançon", a-t-il souligné, sans vouloir en préciser le montant. Mais les pirates ayant refusé "toutes nos propositions", l'assaut a été donné en raison de "menaces d'exécution des otages", a précisé Hervé Morin.

Il a ajouté que "l'ensemble de ces éléments" avait conduit "le président de la République à décider d'une intervention".

L'opération a eu lieu à 13h30 GMT au large des côtes somaliennes, à environ 20 milles nautiques de la côte.

Le chef d'état-major des armées Jean-Louis Georgelin a expliqué pour sa part que l'intervention avait duré "trois minutes" et avait été lancée au moment "où trois pirates étaient sur le pont". "Deux des pirates ont immédiatement été tués" par des tireurs d'élite, "le troisième est tombé à l'eau", a-t-il précisé.

Il a noté qu'il y avait eu des "tirs de Kalachnikov" de la part des pirates au moment de l'intervention. Et a précisé que c'était "au cours de ces échanges de tirs que M. Lemaçon a été mortellement blessé".

Huit commandos français ont investi le bateau, alors qu'au total, 70 fusilliers commandos avaient été mobilisés à bord de trois frégates à proximité.

Les deux pirates capturés "vont être amenés en France pour faire l'objet d'une procédure judiciaire", a précisé Hervé Morin.

Dans son communiqué, Nicolas Sarkozy "présente ses condoléances attristées à la famille et aux proches de la victime". Le chef de l'Etat "réaffirme toute la détermination de

la France

à ne pas céder au chantage et à tenir en échec la piraterie" et "rend hommage au courage des militaires engagés dans cette opération". Il recevra les otages à leur retour en France.

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Les pirates s'étaient emparés samedi dans le golfe d'Aden du "Tanit", voilier français avec quatre adultes et un enfant à bord. Le "Tanit", côtre norvégien en ferrociment de 12,33 m(14,50 m hors tout) était parti le 26 juillet de Vannes (Morbihan) pour une croisière au long cours qui devait l'amener jusqu'à l'île française de Mayotte, via Gibraltar, le canal de Suez et le golfe d'Aden.

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Selon leur blog http://tanit.over-blog.fr, Florent et Chloé Lemaçon, partis avec leur fils Colin, âgé de 3 ans, voulaient vivre "une nouvelle vie". Ils avaient prévu de "rester quelques temps" à Mayotte "pour mieux repartir, vers Panama peut-être".

Ils avaient quitté Aden le 14 mars avec deux amis qui les avaient rejoints pour une périlleuse traversée au large des côtes somaliennes qui devait les amener au Kenya. Le 17 mars, ils avaient été en contact avec le "Floréal", bâtiment de

la Marine française, qui leur avait conseillé de s'écarter de la route des navires de commerce.

 

La France

a une politique constante qui est de refuser les actes de piraterie et d'éviter que ses ressortissants ne soient conduits à terre comme otages", rappelait l'Elysée vendredi.

 

 

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