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NEWSREFLEX
10 avril 2009

Tragique libération d'un voilier français


au large de la Somalie: un otage français tué lors d'un échange de tirs entre pirates et forces spéciales

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C’est l’armée française qui a mené l’opération destinée à libérer les otages français sur le voilier la Somalie. Deux pirates ont été tués, les trois autres faits prisonniers."Tanit", dans le golfe d’Aden, au large de

Un otage français retenu à bord du voilier français capturé samedi dernier par des pirates somaliens dans le golfe d'Aden, a trouvé la mort lors de l’opération de libération

Les quatre autres otages, dont un enfant, "sont sains et saufs", précise le communiqué de la présidence. Deux pirates ont été tués, les trois autres faits prisonniers. La victime est le propriétaire du voilier et le père de l'enfant.

 

 

P970359D892932G_apx_470__w_ouestfrance_Hervé Morin ministre de la défence a affirmé qu'une enquête était "en cours" pour determiner les circonstances exactes de la mort de Florent Lemaçon âgé de28 ans , originaire de Saint Armel (presqu'île de Rhuys

Des négociations avaient été engagées jeudi avec les pirates."Etant guidés par la volonté permanente de préserver la sécurité des otages, nous nous étions fixés comme ligne rouge qu'en aucun cas nos compatriotes, ne puissent être débarqués au Puntland", a-t-il affirmé, notant que les instructions de Nicolas Sarkozy "étaient particulièrement claires: aucun Français ramené à terre car sinon, tout Français embarqué pourrait être en situation critique".

"Les négociations ne donnant rien, le bateau se rapprochant des côtes, et après un ultime avertissement qui est resté sans effet, il a été donné l'ordre hier (jeudi) d'immobiliser le bateau, ce qui a été fait par un tir pour faire tomber les voiles. Cette action a permis d'ouvrir une nouvelle phase de négociations. Au cours de ces 48 heures, nous avons fait aux pirates toutes les propositions possibles pour qu'ils nous rendent nos compatriotes sains et saufs, jusqu'à l'échange de la mère et de l'enfant contre un officier, ce qui a été refusé", a assuré le ministre.

"Les écoutes montraient un durcissement très net de la position des pirates qui évoquaient de manière plus insistante l'exécution des otages et la destruction par explosifs du bateau et leur volonté infléchissable de se rapprocher des côtes", a-t-il souligné.

"Nous leur avons même proposé une rançon", a-t-il souligné, sans vouloir en préciser le montant. Mais les pirates ayant refusé "toutes nos propositions", l'assaut a été donné en raison de "menaces d'exécution des otages", a précisé Hervé Morin.

Il a ajouté que "l'ensemble de ces éléments" avait conduit "le président de la République à décider d'une intervention".

L'opération a eu lieu à 13h30 GMT au large des côtes somaliennes, à environ 20 milles nautiques de la côte.

Le chef d'état-major des armées Jean-Louis Georgelin a expliqué pour sa part que l'intervention avait duré "trois minutes" et avait été lancée au moment "où trois pirates étaient sur le pont". "Deux des pirates ont immédiatement été tués" par des tireurs d'élite, "le troisième est tombé à l'eau", a-t-il précisé.

Il a noté qu'il y avait eu des "tirs de Kalachnikov" de la part des pirates au moment de l'intervention. Et a précisé que c'était "au cours de ces échanges de tirs que M. Lemaçon a été mortellement blessé".

Huit commandos français ont investi le bateau, alors qu'au total, 70 fusilliers commandos avaient été mobilisés à bord de trois frégates à proximité.

Les deux pirates capturés "vont être amenés en France pour faire l'objet d'une procédure judiciaire", a précisé Hervé Morin.

Dans son communiqué, Nicolas Sarkozy "présente ses condoléances attristées à la famille et aux proches de la victime". Le chef de l'Etat "réaffirme toute la détermination de

la France

à ne pas céder au chantage et à tenir en échec la piraterie" et "rend hommage au courage des militaires engagés dans cette opération". Il recevra les otages à leur retour en France.

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Les pirates s'étaient emparés samedi dans le golfe d'Aden du "Tanit", voilier français avec quatre adultes et un enfant à bord. Le "Tanit", côtre norvégien en ferrociment de 12,33 m(14,50 m hors tout) était parti le 26 juillet de Vannes (Morbihan) pour une croisière au long cours qui devait l'amener jusqu'à l'île française de Mayotte, via Gibraltar, le canal de Suez et le golfe d'Aden.

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Selon leur blog http://tanit.over-blog.fr, Florent et Chloé Lemaçon, partis avec leur fils Colin, âgé de 3 ans, voulaient vivre "une nouvelle vie". Ils avaient prévu de "rester quelques temps" à Mayotte "pour mieux repartir, vers Panama peut-être".

Ils avaient quitté Aden le 14 mars avec deux amis qui les avaient rejoints pour une périlleuse traversée au large des côtes somaliennes qui devait les amener au Kenya. Le 17 mars, ils avaient été en contact avec le "Floréal", bâtiment de

la Marine française, qui leur avait conseillé de s'écarter de la route des navires de commerce.

 

La France

a une politique constante qui est de refuser les actes de piraterie et d'éviter que ses ressortissants ne soient conduits à terre comme otages", rappelait l'Elysée vendredi.

 

 

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